C’est l’histoire de Penny, une jeune fille qui intègre un magasin magique et merveilleux, tenu par le facétieux M. Dollagoot. Ici les client•es viennent dans leur sommeil, et paient en émotion les rêves choisis. Tout un petit monde se découvre petit à petit, et l’on plonge par touches dans l’intimité de ces gens dont la vie s’intensifie la nuit. Rêves doux, prémonitoires, récurrents ou douloureux, chacun est unique selon son acheteur.
Je suis sûrement un peu trop sortie de ma zone de confort avec ce roman feel-good coréen, best-seller dans son pays. Si l’univers est assez attendrissant et pointe ça a et là quelques réflexions sur les rêves, l’ensemble était pour moi trop survolé.
Il y a là une tentative de créer un monde parallèle pas assez creusé et abouti pour moi, et si le début est intrigant j’ai trouvé qu’il ne se passait pas grand chose au final, et que la structure était plutôt répétitive. Les personnages aussi m’ont semblé superficiels, il a été difficile pour moi de m’attacher à Penny, que j’ai trouvé sans grande profondeur, ainsi qu’au personnel du magasin. Mais je dois dire que par contre, les passages concernant la vie réelle des acheteurs avaient plus de sel. Et c’est seulement vers la fin que j’ai vu pointer quelques thématiques intéressantes.
J’ai eu l’impression au final de lire un livre jeunesse pas totalement terminé. Mais je suis sûrement passée à côté, et le recommande si vous cherchez une lecture friandise pour vous évader d’un quotidien difficile.
Enfin un tome 2 a été traduit en anglais, je le lirai tout de même, car c’est peut-être dans cette partie du récit que tout prendra sens et profondeur ! Et je reste béate d’admiration devant la beauté de cette couverture si douce et onirique.
Le grand magasin des rêves, LEE Mi-ye. Éditions Picquier, 2024.
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