
Un texte nerveux, tout en tension progressive, qui procède par flux de conscience. La rencontre improbable de deux univers un soir de juin.
21 juin, aux alentours de vingt heures. Le docteur Rombouts sort de garde et n’a qu’une hâte, se poser dans sa belle demeure avec un verre de whisky, seul. Et faire face aux trois hectares de forêt qu’il vient d’acquérir.
Théo lui zone sur un parking de zone commerciale en attendant son ami Max, et leur soirée en perspective. Au programme : boire, fumer, et refaire le monde, en toute tranquillité. Un événement inattendu va tout faire vriller, et percuter ces destins opposés.
J’ai aimé l’écriture étirée, par longues phrases ponctuées de virgules. La petite musique et le rythme du texte sont rapidement entraînants, et nous plongent dans les pensées profondes des protagonistes, tout en nous laissant maîtres de leur interprétation.
C’est un exercice stylistique très maîtrisé, qui même s’il pèche parfois un peu sur la profondeur de l’histoire mérite d’être découvert ! A réserver aux amateurices du verbe et des descriptions cinématographiques.
A noter : ce premier roman a obtenu Le Prix Stanislas 2024 décerné par le salon Le livre sur la Place qui se tiendra à Nancy mi-septembre, bravo à son auteur et sa belle maison d’édition !
Mythologie du .12, Célestin de Meeûs. Editions du sous-sol, 2024.

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