
En addition aux chroniques au fil de mes lectures et de mes découvertes, j’aime vous proposer des thèmes particuliers sur un mois, qui peuvent suivre l’actualité, ou pas. C’est une manière de découvrir la littérature sous un autre angle, et l’occasion pour moi d’échanger avec vous.
En ce joli mois de mai qui débute, il n’y a pas que le muguet le 1er mai, mais aussi et surtout la Journée internationale des travailleurs. Elle célèbre les luttes des ouvriers américains, puis français qui, à la fin du XIXe siècle, luttèrent pour obtenir la journée travaillée de huit heures.

Alors quoi de mieux pour qu’une thématique sur le travail et les luttes sociales en mai ? La valeur travail est l’un des piliers de notre société, et le terrain de luttes constantes pour obtenir ou garder des droits. Il me paraissait donc intéressant de penser et questionner cette valeur, à travers des romans, des bandes dessinées, et quelques essais. J’ai hâte de vous partager mes trouvailles, réflexions, et lectures engagées tout au long de mois qui s’annonce mouvementé !

Et si vous souhaitez vendredi 1er mai honorer les travailleurs, ne prenez pas un brin de muguet mais d’églantine ! En effet, l’églantine rouge était portée à la boutonnière par les grévistes socialistes comme signe de reconnaissance, en remplacement du petit triangle rouge arboré dès la première grève du 1er mai 1890 en France. Il symbolisait le tryptique harmonieux des « 3-8 » : huit heures de travail, huit heures de sommeil, huit heures de loisirs.
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